Vraiment très beau travail. J’ai beau ne pas être accro du néo vintage (surtout de l’énergie qui tourne autour en réalité), le résultat est vraiment superbe. Homogène, sobre, fonctionnel et d’une très grande qualité de fabrication. Bravo !
@christo:
Pour le rendement ça me semble normal vu le poids des jantes et des pneus de 42. Ça ne peut pas concurrencer une roue de route “classique”.
Je me permets de relever ce point et la notion de rendement. Le terme rendement est galvaudé. Tout le monde l’emploie pour parler de quelque chose qui n’est pas le rendement. On a tendance à assimiler rendement et performance maximale du vélo. Alors effectivement, à ce jeu là les vélos les plus rigides avec les pneus les plus fins l’emportent. D’où l’aberration que l’on lit régulièrement que tel vélo a un meilleur rendement qu’un autre parce qu’il transmet mieux la puissance maximale. La sensation de coup de pied au cul sur un tour de parking ne traduit pas le rendement réel.
Si on revient à la définition initiale du rendement (rapport entre énergie résiduelle et énergie consommée) on se rend compte qu’il dépend de bien d’autres facteurs, notamment, le pilote (son niveau de base mais également sa façon de rouler, sa forme du moment), la durée totale de l’effort et le terrain. Et là, des vélos moins performants en puissance maximale dévoilent des rendements nettement plus convaincants. Au bout de 4 ou 5 heures sur le vélo sur de petites routes pas forcément en bon état, plus grand monde n’est capable d’aller chercher la zone de haut rendement des vélos de course. Et je crois qu’on a tous testé l’effet scotch d’un vélo dur qu’on ne sait plus emmener. Et là le rapport énergie résiduelle sur énergie consommée devient très très mauvais. Bien plus mauvais que sur un vélo plus souple qui roule encore. C’est net bien avant 4 ou 5 heures si l’état de la route se dégrade.
Je fais la même constatation en VTT. A mon niveau physique, avec ma façon de rouler, sur les terrains très durs que j’ai ici, le 27,5+ a un meilleur rendement que le fat… …pendant une demi heure ! Après je suis à l’arrêt, ou presque. Quant au 29 classique, son heure de gloire entre mes jambes ne doit pas dépasser le quart d’heure…
Donc Jan Heine a raison s’il dit que dans des conditions de sorties longues sur des routes en état pas forcément nickel (bref la pratique qu’il aime) et avec un pilote qui n’est pas un champion, ce type de pneu a un meilleur rendement qu’un classique pneu de route. Il a tort s’il affirme cela dans l’absolu. Chacun de ces deux types de pneu a une plage d’utilisation optimale et une plage où il devient moyen, voire franchement mauvais…